"C'est parce que les animaux ne causent pas qu'il faut plaider leur cause." - Alea Daerie

Alea Daerie

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« Maîtrise de la faune et de la flore » :

Faune : Alea peut comprendre les animaux ainsi que les insectes, autant terrestres que marins, leur parler, les contrôler et même voir à travers leur regard, sauf que ce dernier lui coûte cher en énergie et la fait saigner du nez et avoir une énorme migraine incontrôlable. En exemple, elle peut donc demander à un pigeon de chier sur quelqu’un ou bien de demander à une armée d’écureuils d’attaquer un Vilain.

Flore : Alea peut également contrôler la végétation, pouvant la faire pousser, la faire mourir ou même attaquer ses ennemis. En exemple, si elle veut sentir une fleur, elle peut faire pousser des pâquerettes.

BIOGRAPHIE

Plusieurs animaux s’étaient réunis dans le jardin de cette maison, perdue en campagne. Des chevreuils, des oiseaux, des lapins, ou bien même encore des renards. On n’arrivait pas à compter le nombre ni d’individus et ni d’espèces tellement ils étaient en masse, parmi la végétation colorée qui avait pointée son nez quelques minutes avant, des fleurs multicolores avaient poussé partout dans la cour, entre les pattes et les sabots des animaux. C’était un spectacle magnifiquement rare à voir, tout aussi beau que des aurores boréales. Une harmonie parfaite. Et cela ne venait pas de Li-King Daerie, possédant le don de contrôler la végétation, car il ne pouvait contrôler qu’une plante à la fois, ni de Dakota Smith, ayant le don de la communication animale. Un évènement était entrain de se produire. La naissance d’un être doué de facultés sensationnelles venait bouleverser le calme de la nature. Un silence apaisant s’installait. Plus aucun bruit, pas même celui d’une respiration. Puis des cris. Plus précisément des pleurs d’un bébé. Et des cris d’animaux qui exprimaient leur joie.

Li-King et Dakota devenaient les heureux et jeunes parents d’une petite fille. Ils la nommèrent Alea, qui signifie joyeuse, heureuse, triomphante. Car c’est ce que ce bébé, dans leur bras, représentait à présent pour eux. Une joie immense. Elle était le fruit de leur amour qui durait depuis des années. Ils s’étaient rencontrés pendant la période du lycée. Li-King était parti faire un échange scolaire aux Etats-Unis. Au premier regard, comme une évidence, ils étaient sous le charme. Ce qui était plus drôle était la coïncidence de leur don respectif. Un couple parfait.

Et le 17 janvier 2082, ils devenaient une famille parfaite.

Li-King regarda par la fenêtre. Il comprit dès cet instant que leur enfant avait hérité des deux, mais bien encore plus. La nature l’avait généreusement remercié d’être venu au monde. Il y voyait un signe de paix et d’espoir. Et ce n’était que la partie visible de l’iceberg.

[ … ]

- ARRRRRGHHHHH !!!

Dakota arrivait en panique dans la chambre d’Alea. Celle-ci était entrain de pleurer de rage, en jetant les objets posés sur son bureau, par terre ou contre les murs. Elle n’en pouvait plus. Cela faisait des mois et des mois qu’elle n’arrivait plus à contrôler son don. Soit il ne se passait rien, un blocage complet quand elle essayait de faire appel à une rose ou même au chat du voisin, elle ne demandait pas grand-chose, juste une simple conversation, comme elle avait pris l’habitude de faire chaque soir avec lui. Soit c’était l’inverse, l’extrême. Une invasion de sauterelles ou d’abeilles s’infiltrant dans sa maison ou des ronces énormes enveloppées les murs de son habitat, ou les deux à la fois, mais dans une désharmonie qui faisait peur à voir, on s’y sentait mal à l’aise.

Sa mère l’enveloppa dans ses bras pour la rassurer et la calmer. Il lui était arrivé la même chose à son âge. Et à la mère de Dakota, et ainsi de suite. Ce n’était pas une malédiction. Juste un trop plein, comme si les hormones de l’adolescence jouaient sur le don, le rendant complètement instables. Mais pour Alea, c’était bien pire que pour Dakota. Elle devait gérer la fusion des dons de ses parents. Et ce n’était pas une mince affaire.

- Ton père et moi t’avons inscrit au lycée Yuei. C’était le lycée de ton père. Tu pourras y apprendre à gérer tes émotions et surtout ton don ma chérie.

La brunette se mit à pleurer dans ses bras.


- Wingardium Leviosa

Alea s’amusait à ressortir des répliques d’un très vieux film qu’elle affectionnait particulièrement. Cela lui permettait de mettre en pratique son don. Elle venait de faire pousser un coquelicot, assise en tailleur, dans la cour du lycée. C’était sa deuxième année, au lycée. Elle avait beaucoup progresser mais il pouvait y avoir encore des lacunes et des accidents se produisaient dans ces cas-là. Elle leva la tête et vit Izuku. C’était sans dire ce qu’on pouvait qualifier de crush pour Alea. Mais elle n’avait jamais osé le lui avouer. Ni même oser lui adresser la parole. Ce n’était pas faute d’avoir essayer, mais la peur lui faisait faire n’importe quoi de son don. A la dernière tentation, alors qu’elle allait s’avancer pour aller le voir, une armée de pigeons étaient passés par dessus la rue et avaient fienter sur tous les passants. Honteuse, elle avait fui et préférait finalement, l’aimer de loin. En tournant son regard, Saori, sa meilleure amie, lui faisait de grands signes au loin. Il était l’heure d’aller déjeuner.